Dans la Blancheur, Renaissent les Ténèbres... {Scénario RP : Tyler Mitchell, Shannon Matthews, Vance ?, Rexia}

La salle était pleine à craquer, et quasiment tous les gens qui y étaient présents, en réalité surtout la plupart des humains, semblaient omnibulés, presque hypnotisaient, ils ne quittaient pas du regard un autre de leurs semblables, tout au bout de cette pièce, sur une estrade, qui parlait fort, très fort, en fait, il semblait même qu'il parlait trop fort pour que ce soit normal, pour ne pas se casser les cordes vocales. La résonance de sa voie faisait trembler le sol, vibrer les carrots des fenêtres, on avait l'impression qu'il était en train de crier à l'intérieur d'une de ces grottes sombre et fraîche, qui faisait répercuter les paroles en échos et donnaient l'impression qu'une centaine de personnes parlaient toutes en même temps, alors qu'en réalité, nous étions seul dans cette grotte déserte... mais l'endroit où cette petite centaine de personnes se trouvaient était loin de ressembler à cette description, et aucune des conditions nécessaire n'étaient rempli pour que cette situation soit plausible, dans cette salle blanche et parfaitement propre, aussi ronde que la lune les temps où elle était pleine. Peut etre que c'était ce drôle d'objet noir, devant lequel il était en train de parler, qui amplifié la fois de ce bipède qui sentait à plein museau le pouvoir et la dominance, comme s'il était le chef de meute du territoire que formait la nouvelle ville de Washington dans lequel tous les anciens, et derniers, habitants de Cleveland s'étaient retrouvés... ? Malheureusement, l'héroïne que je fais vivre dans mes postes ne peut pas, et ne pourra sans doute jamais vraiment le savoir, car elle ignore complètement ce qu'est un micro. Et de toute façon, elle n'était, à ce moment-là, absolument pas intéressait par ce que les humains faisaient ou ce qu'ils disaient, meme si les beuglement du président venait presque de lui perçait ses tympans sensibles de canidé. Bien au contraire, elle faisait partie des rares êtres vivant de cette salle à avoir trouvée le moyen de s'éloigner un peu du reste du groupe, en allant complètement vers le fond de la pièce, là où il y avait un peu moins de monde et où elle pouvait plus facilement circuler, puis s'était mise debout sur ses pattes de derrière et celles de devant calés contre le rebord d'une fenêtre, son regard d'ambre perdu et le museau pointé en direction du ciel gris, nuageux, le genre de ciel qui n'était pas du tout fait auter les idées sombres et qui, au contraire, creusait les sentiments de malaises, plantait plus profondément l'aiguille de la tristesse, ne calmait en rien la peur et l'effroi qui vous glissait le long du dot et vous glaçait le sang...
Elle aurait peut etre pu réussir à s'intéresser à ce que disait ce chef-de-meute-humain, car après-tout, il parlait de et à tout ce qui étaient réunis dans cette salle, et qui formaient, à eux-seul, les dernières gouttes de vie qui avaient durant un moment flottaient dans les ténèbres de Cleveland... et oui, même si, voyant cette pièce rempli de monde, bondée presque à en exploser, on pouvait avoir l'impression qu'ils étaient nombreux, en réalité, ces survivants n'étaient qu'une poignée, comparait aux milliers de morts qui avaient succombaient à la folie destructrice et créatrice d'armes humaines... il leur parlait avec énergie, félicitant et admirant leur courage, se disant fier des hommes de sa patries, fier d'être le président de personnes ayant eu une tel bravoure, ayant était capable de d'observer la mort en face, et de se relever en hurlant à la face du monde et à Dieu lui-meme "Je suis vivant !". Oui, elle aurait pu s'y intéresser, à toutes ces belles paroles, si elle l'avait voulu, et en fait, si elle avait pu. Après tout, cet animal, la tete et l'esprit pointé en direction des nuages, était une chienne, et de ce fait, elle ne comprenait pas grand chose aux langage des sons humains. En réalité, sa connaissance sur ce mode de communication ne lui permettait pas de comprendre les longs discours, et ne se limité qu'aux mimiques humaines, ainsi qu'aux ordres, comme "assise", ou "attaque", et à la réponse de son propre nom, qui scintillé d'ailleurs encore en lettres rouges sur la plaque en forme d'os métallique de son collier, dont le cuire commençait lentement à s'effriter sous le manque d'entretien : Rexia. Et à cause de tout cela, Rexia ne comprenait pas et donc ne suivait pas les longues phrases de l'alpha humain, et d'ailleurs, l'entendre parlait ainsi pour ne rien dire, ou plutôt, même si elle ne comprenait pas, tout cela lui donné l'impression qu'il ne parlait que pour parler, l'agacer légérement. Ah, ces humains... ! Il y avait des jours où elle avait réellement l'impression qu'ils étaient l'unique espèce au monde à avoir perdu leur instinct naturel. Pourquoi fallait-il toujours qu'il discute des plombes sur des conneries avant de se décider à passer à l'action ?! Quand est-ce qu'ils se décideraient à comprendre que cette façon d'agir les rendait aveugle, ne leur permettait pas de réagir à temps, ou de la meilleur des façons, lorsque survenait un danger ?! S'ils voulaient toujours être sur de survivre aux caprices de la nature, et à ceux de leur propre nature, ils ne devaient pas se contenter d'en parler, mais agir, agir en fonction de ce que leur disait la petite voie qui sommeillait encore en eux, et qui se réveillaient lorsqu'ils passaient à l'action, tel des animaux partant au combat. Contrairement à ce que pensé la plupart des humains, l'action était souvent plus solvable que les belles paroles, et une bonne morsure à l'oreille permettait de calmer plus facilement les jeunes qui ne savaient par rester à leur place qu'une série d'aboiements inutiles.
Fin bon, ce n'était sûrement pas elle qui pourrait changer ce défaut chez les être qui l'avaient élevés depuis le jour de sa naissance, et même si elle le pouvait, ce ne serait sûrement pas aujourd'hui. Elle se contentait donc de restait là et d'attendre, de laisser faire, et de laisser vagabonder son esprit à travers ses rêves et ses souvenirs, tout en essayant de ne pas faire attention à cette voie qui lui cassé ses oreilles pointues. De temps à autre, l'horrible image d'une goule, revenu à la vie par elle ne savait quel venin né de la main de l'homme et qui voulait la dévorer vivante, s'imposait dans son esprit, comme pour lui rappeler les horreurs qu'elle venait de vivre, et elle faisait alors de son mieux pour la chasser et repartir vers une rêverie plus agréable. Et oui, au milieu de toutes cette bande d'humain, elle était elle-aussi une survivante du cauchemar de Cleveland... mais elle était aussi unique, elle était l'unique survivante qui ne soit pas sur deux-pattes. Elle était l'unique survivante de son espèce, et en réalité, elle était même l'unique animal de la ville morte à en être sortie. Pourquoi ? Qu'avait-elle de plus que les autres ? En fait, rien, absolument rien. Elle n'était pas plus intelligente qu'un autre canin, pas plus que chacun de ses défunts camarades morts sous ses yeux, déchiquetés par leurs anciens maîtres, pas plus que n'importe quel autre chien policier. Elle n'était pas non plus particulièrement forte, même si elle avait suivit un entraînement rigoureux dans la police. Elle était rapide, c'était sur, mais pour sa race, c'était normal... en fait, la seul chose qui lui avait permis de s'en sortir, c'était sa chance, une chance prodigieuse, ainsi que sa foie et son obéissance aveugle en son instinct, qui lui avait continuellement hurlait de fuir, de se cacher, et surtout, de ne pas mordre ses assaillant. Et maintenant, qu'allait-elle devenir ? Derrière-elle, le discours du chef-de-meute-humain partait vers les biens que chacun avaient perdus, vers leurs proches qui n'étaient plus... il leur promettait d'ériger un mémorial en leur honneur, ainsi que de généreux dédommagements et le relogement de tous, et finissait habilement en disant qu'il savait que tout cela ne remplacerait pas les pertes et les malheurs, mais qu'il espérait que son geste leur permettrait de se sentir un peu mieux. Mais elle, qui était une chienne, qui était, à leurs yeux, qu'un vulgaire animal, qui pouvait déjà s'estimer heureux qu'ils ne l'aient pas abattus de peur qu'elle ne colporte la maladie, qu'allait-il faire d'elle ? Qu'allait-elle devenir, maintenant qu'elle avait perdu maître, maison et amis ? Si elle avait un peu de chance, Rexia se ferait peut-etre adopter par un des autres survivants, peut-etre même qu'elle pourrait rerentrer dans la police, car après-tout, c'était tout ce qu'elle connaissait, et elle aimait ça... mais si elle en avait moins, les humains se ficheraient complètement qu'elle face elle-aussi partie des survivantes de Cleveland et de ce qui pourrait advenir d'elle, et elle finirait à la fourrière, là où elle serait réellement abandonnée de tous.
Quelque-chose, à la fois à l'extérieur, mais aussi dans l'atmosphère de la salle, dans l'air qu'elle respirait, vint assaillir Rexia, quelque-chose de désagréable. Ce n'était pas un son, ni une odeur, ni même une sençation... c'était quelque-chose d'autre, de différent. Son instinct, qui était resté ensommeillé depuis qu'elle avait quittée Cleveland avec un groupe d'humain dans un camion de l'armée, car il avait senti que la chienne quittait le danger et qu'elle n'avait pour le moment plus besoin de lui, explosa d'un coup, lui hurlant un mot à la fois si simple, mais si effrayant et pouvant vouloir dire tant de choses : DANGER !!! Pour elle, l'air était devenu lourd, tendis qu'au dehors, elle avait l'impression de voir comme des ombres furtives qui se dirigeaient vers la grande bâtisse dans la quel ils se trouvaient. Elle avait peur et elle était agité de tics. Elle ne savait pas comment, mais elle savait que quelque-chose allait arriver, quelque-chose de terrible, un cataclysme encore plus terrifiant qu'un tremblement de terre... en réalitée, la chienne savait que CA recommençait avant-meme que ça ne recommence vraiment ! Il ne fallait pas qu'elle perde de temps ! Elle se retourna vers les deux-pattes, alors que le président continuait à piailler en rappelant à ses semblables le papier qu'il leur avait fait signé quelques heures plus tôt, un contrat qui leur interdisait de divulgué ce qui était arrivé à leur ville, et se mit à courir, tant bien que mal, au milieu de la foule, en poussant de puissants aboiement sonore, afin d'attirer l'intention. Et ça marcha : le président se tut, et tous les regards se tournèrent vers elle... mais, alors qu'elle tentait seulement de les prévenir du danger imminent qui était en train de marcher sur eux, les deux-pattes semblèrent plutôt se fâcher devant ce stupide animal qui était en train de les déranger, marmonnant de mécontentement, la plupart disant que cette bête avait pétait un boulon et demandant de la faire taire. L'un d'entre alla même jusqu'à proposer que quelqu'un l'abatte. Au bout d'un moment, le président lui-même lança...

-Quelqu'un pourrait-il faire sortir cet animal, s'il-vous-plais ?!

... et avant même qu'elle n'ait le temps de réagir ou de comprendre ce qui lui arrivé, un homme baraqué, en costume noir, la saisi par le collier et par le peau du dot et la traîna ainsi en direction de la sortie. Les idiots ! Les humains n'étaient vraiment qu'une bande d'aveugles ! Il ne sentaient donc pas le danger imminent qui approchait ?! Ils ne comprenaient donc pas que tous ce qu'elle voulait, c'était les sauver ?! Mais Rexia ne se laissa pas démonté ! Griffant le carrelage pour tenter de rester en place, elle continua à aboyer puissamment, dans un hurlement qui chez les chiens était un cris d'alerte. Et d'un coup, elle se tut... tout autour de la maison blanche, d'autres hurlement retentirent, mais ce coup-ci, ce furent des hurlement humains, des cris de peur, d'effrois, de douleur... la fourrure brune et noire de la bergére-allemande se dressa sur sa nuque, tendis que son sang se glaçait dans ses veines. Elle avait sentie, elle avait comprise la chose beaucoup trop tard... et elle savait que tout était en train de recommencer...

Quelques minutes auparavant, Mark avait vu son camarade de classe ainsi que sa mère se faire attaquer par un être couvert du sang, qui s'apparentait pourtant à un être humain. Il avait vu tellement de films d'horreur qu'il était resté bloqué là pendant quelques secondes, ayant l'impression de voir un énième effet spécial. Mais ce n'était pas le cas, il l'avait vite compris. Fort heureusement, la Maison Blanche était un endroit sécurisé lorsqu'on la connaissait par coeur, et Mark avait eu tellement de répétitions et d'explications sur comment sauver sa vie dans le cas d'une attaque, qu'il savait très bien ce qu'il devait faire, et surtout où il devait aller. Il avait donc couru le plus vite possible, refermant à double tour toutes les portes qu'il avait pu trouver, et avait finit dans un salon prévu pour se cacher: seules quelques personnes connaissaient son existence. Mark avait son sac à dos posé par terre, et il avait allumé l'immense télévision qui se trouvait dans un des meubles. Il ne comprenait pas pourquoi personne ne l'avait attendu, il les croyait tous partis, comme ça, sans se soucier de lui. Mais il avait tort. S'il n'avait pas séché les cours, il aurait été à l'abris avec tout le monde, mais comme un idiot... Mais comment aurait il pu prévoir que ça allait se produire? Et plus encore: qu'est ce qu'il s'était produit au juste? Il n'en savait rien, personne n'en savait rien. Il zappa sur des chaines de dessins animés, cherchant désespérément des infos. C'est alors qu'il tomba sur la chaîne interne de la Maison Blanche et qu'il vit la conférence. Son coeur ne fit qu'un tour: papa ! Il était donc encore là, il n'était pas tout seul. Mais la salle en question se trouvait loin, beaucoup trop loin de là ou il se trouvait. Il aurait pu faire le tour et y être en 5 minutes, mais il y avait cette chose dehors, et il commençait à peine à réaliser que ce qu'il avait vu plus tôt n'était pas une blague: il avait vraiment vu deux personnes mourir. Mark écoutait la télévision et attendait de comprendre de quoi ça parlait, mais il en était au stade des remerciements... Mark se leva, toujours la télévision en fond, et sortit de son sac des vêtements de ville: il avait toujours eu horreur de son uniforme. C'était le problème des écoles privés, il n'y avait aucune place pour l'originalité.

C'est en mettant son t-shirt et sa chemise à carreaux qu'il entendit des hurlements qui provenaient de la télévision. Qu'est ce qu'il se passait? Il se retourna rapidement, et ne parvenait pas à distinguer quoique ce soit: des gens hurlaient, d'autres tombaient, mais pas moyen de comprendre quoique ce soit, c'était filmé de beaucoup trop loin. Mark regarda là où son père, le Président, s'était tenu quelques secondes auparavant, et il vit que les agents des services secrets étaient en train de l'emmener sur le côté pour le protéger. Il devait faire vite, ou ils allaient sûrement partir trop loin, et Mark se retrouverait vraiment seul cette fois ci. Inconscient du danger, et ne pensant qu'a une chose: être auprès de son père, Mark mis son sac à dos sur les épaules et ouvrit la porte de l'autre côté. Il traversa les diverses salles en courant, mais il en restait beaucoup à traverser lorsqu'il trébucha sur quelque chose. A terre, il se retourna, et poussa un cri en voyant un corps sans tête qui avait du appartenir à un garde. Il se recula le plus loin possible, jusqu'à toucher le mur, et ferma les yeux quelques secondes pour ne plus penser à ce qu'il venait de voir. Il respirait rapidement, et son coeur battait à une vitesse dingue. Les yeux toujours fermé, il se releva doucement, et allait se remettre à courir lorsqu'une ombre le surprit. Il n'eut pas le temps de faire quoique ce soit, il se sentait déjà soulevé du sol par...Mon dieu, c'était un autre garde qu'il avait connu. Un homme immense, Africain Américain, qui lui avait toujours fait peur. Mark essaya de se dégager, mais la force de l'homme était surhumaine. Ses pieds battaient dans l'air, et il vit que l'homme avait des yeux rouges, comme s'il avait été atteint d'un virus affreux. Mark avait peur, très très peur, il se débattait dans tous les sens, navré de ne pouvoir faire lâcher prise à l'homme. En l'espace de deux secondes, il se retrouva sur le bureau, l'homme avait de la bave aux lèvres et faisait penser Mark aux cours sur la rage qu'il avait eu. Il criait "Lâche moi ! Lâche moi bordel !!". Sans réfléchir, il lâcha l'homme qui tenait bon, et ses mains cherchèrent une arme, quelque chose, n'importe quoi. Il n'était plus lui même, et c'était son instinct de défense qui parlait...Ses mains se refermèrent sur une paire de ciseaux, et Mark les planta d'un coup dans le cou de l'homme, qui dé-serra sa prise seulement un peu. Mark replanta les ciseaux deux, trois fois, et l'homme s'écroula au sol. Toujours allongé sur le bureau, il réalisait à peine qu'il venait sûrement de tuer quelqu'un. Il se releva rapidement, tremblant, et trempé de sang. La vision de tout ce rouge foncé sur lui le fit lâcher les ciseaux, et il allait sûrement faire une crise de tétanie lorsque l'homme à terre se mit à bouger et à se relever doucement. Mark se recula, et sans attendre de voir ce qui allait se passer, il se mit à courir le plus vite possible, tout en claquant les portes derrière lui lorsqu'il le pouvait. La panique lui avait ôté son sens de l'orientation, et il se retrouva vite dans une pièce qu'il ne connaissait pas.

C'était une pièce avec plusieurs portes, et Mark couru sur chacune d'entre elle, réalisant rapidement qu'il ne pouvait pas les ouvrir: il était coincé. Il courut à la porte qu'il venait de franchir et la ferma à son tour. Il repéra des armes au mur, dans une belle armoire fermée à clé. Sans réfléchir, il cassa la vitre à l'aide d'un presse papier, prit l'arme qui avait l'air le plus simple à utiliser. Il avait vu son père et son grand père les manier plus d'une fois, et il n'eut pas de mal à y placer des balles. Il alla ensuite se mettre sous un bureau, et s'assit les genoux contre lui, tentant de reprendre son souffle. Il ne savait pas comment il allait pouvoir sortir de là, tout ce qu'il savait était qu'il serrait son arme comme un fou, comme si cela allait lui procurer une quelconque sécurité. Le silence enveloppa rapidement la pièce, et il se sentit plus seul qu'il ne l'avait jamais été.